Un mariage Franco-Américain
Propos sur le mariage de Stéphanie
et Lucien
ou les confidences d’un entremetteur
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Il était une fois un jour pas comme les autres, en
mai 2005, tout là-haut dans l’Olympe.
Zeus est très mécontent : on vient d’interrompre
sa réunion journalière avec les dieux pour lui faire écouter une conversation
de Chirac avec Bush : celle-ci était tellement orageuse que Chirac
et Bush ont arraché les fils du téléphone rouge.
Zeus explique aux dieux ce qui se passe et leur demande
de lui donner une idée pour améliorer les relations entre Chirac et Bush.
La déesse Athéna, bien connue pour son esprit imaginatif propose d’utiliser
le pouvoir de l’Olympe pour réaliser un mariage franco-américain qui susciterait
l’enthousiasme des populations aussi bien en France qu’aux Etats-Unis .
Oui mais comment trouver ce mariage ? L’un des
dieux présents propose alors de rechercher en France et aux Etats-Unis l’association
la plus efficace dans la réalisation des contacts entre Français et Américains.
Zeus trouve cette idée très intéressante et demande
au dieu Oracles, spécialiste des bases de données sur ordinateur, de lui
amener la solution. On se réunira quand on aura l’information.
Peu de temps après, le dieu Oracles revient avec la
solution : il a trouvé deux associations remarquables pour leur efficacité :
en France le CJNR, c’est à dire, l’Association de Jumelage de Noisy Le Roi
dirigée de main de maître par Annick Theis-Viémont, et, aux Etats-Unis,
la Sister Association d’Albion dont la sympathique et efficace présidente
est Michelle Mueller.
Oui mais comment trouver les jeunes mariés dans ces
associations ? La déesse Athéna a encore une bonne idée : on prendra
le premier stagiaire noiséen à savoir, Lucien Wind et la première stagiaire
d’Albion, Stéphanie Oosterhouse. Et c’est une chance, de la mi-mai à fin
juillet 2005, Stéphanie fera son stage à Noisy Le Roi, chez JATO-France
filiale d’une société anglaise. Quant à Lucien, dont le stage à Albion remonte
à l’été 2001, il est encore proche de Noisy-Le-Roi : il habite Versailles.
Oui mais comment les faire rencontrer ? Lucien
ne travaille pas à Noisy. Pas de problème on va l ‘amener à faire un
stage à Noisy-Le-Roi.
Oui mais comment les faire se rencontrer à Noisy ?
Alors Zeus prend la parole et dit : à ce stade, le problème devient
trop délicat : il faut un « entremetteur ».
Après quelques minutes de discussions la solution est
vite trouvée : l’entremetteur
sera Jean-Claude Raoult chargé de la Commission Economique et Sociale au
CJNR. Il a travaillé avec le père de Lucien pour aider son fils à faire
son stage à Albion et il a organisé le stage de Stéphanie à Noisy Le Roi.
A ce moment Jean-Claude a senti qu’il avait une mission
importante à accomplir,et il s’est laissé guider
par les dieux. Ceux-ci ont voulu que Stéphanie sorte d’une certaine morosité
qui venait de son éloignement depuis plusieurs semaines de son pays et de
sa famille, et ceci sans boy frend. Pour sortir Stéphanie de sa morosité,
Jean-Claude, toujours poussé par les dieux, l’a invitée exceptionnellement
à faire un bon déjeuner dans un restaurant de Bailly, la ville jumelle de
Noisy Le Roi. Et Stéphanie a retrouvé sa bonne humeur en goûtant de bons
vins français.
Les dieux savaient que, ce jour-là, Lucien passerait
devant l’entrée de la société JATO, mais une heure après le retour au travail
habituel de Stéphanie. On n’allait pas perdre la chance de la rencontre
du siècle pour un décalage d’une heure. C’est ainsi que Jean-Claude s’est
vu poussé par une volonté invisible à prendre beaucoup de temps pour prendre
le dessert et boire le café.
Et oh ! miracle, Jean-Claude
raccompagne Stéphanie à la porte de JATO juste au moment où Lucien passe
devant la société. Jean-Claude fait les présentations et à ce moment il
est conscient qu’un événement important se passe : le dieu de l’Amour,
Eros, qui était en embuscade, vient d’envoyer deux flèches, l’une sur Stéphanie
et l’autre sur Lucien. Et quel spectacle
étonnant ! Stéphanie et Lucien sont tous deux comme éblouis, en se
regardant. Ils promettent de se revoir et échangent leurs numéros de téléphone.
Jean-Claude comprend qu’une idylle vient de commencer, avec un booster.
Cette impression est confirmée lors de ses conversations
téléphoniques les jours suivants avec les intéressés. Stéphanie parlant
de Lucien : je suis très contente d’avoir fait sa connaissance ;
il est tellement mignon. Et Lucien : « quelle chance d’avoir rencontré
Stéphanie, je vais vite la revoir ».
Et vous connaissez la suite !
Quant à Zeus, il est ravi. Il pense que les français
et les américains, qui ont un long passé d’amitié et de combats ensemble,
vont rester de grands amis.
Jean-Claude Raoult